29 novembre 2010

FanArt de Agathe

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...au milieu d’une multitude de bulles, ils aperçurent un gigantesque corps serpentin aux innombrables écailles tranchantes enroulé sur lui même, si long que l’on ne pouvait en voir la fin. Sortant de ces méandres vertébrés, le buste d’une femme au visage sans expression rattaché à ce corps infiniment long...



« Votre ami m’appartient désormais, et vous ne le récupérerez pas si aisément.
Trouvez le cœur de mon amant, et peut-être le laisserais-je glisser entre mes filets. »


« Ainsi donc vous l’avez trouvez, le cœur de mon amant. Gardez-le, je n’en ai que faire.
Vous avez passé l’épreuve qui prouve que votre cœur est vaillant. Maintenant écoutez mon histoire et puisse votre voix se taire.
« Je glisse dans les flots, à la recherche de mon vrai amour. Un cœur froid qui bat, et non quelques reliques magiques.
Mais je suis seule ici, à la recherche pour toujours. Celui dont le cœur est froid n’est pour moi qu’utopie onirique.
Si dans ces abysses les ténèbres me réconfortent, rien n’est plus dur que la solitude, même pour la fille d’un dieu.
Et si dans mes manières parfois l’on ne me supporte, je m’occupe des passants, si grand soient-ils et si profonds soient leurs yeux.
« Alors, si vous venez à trouver le votre, l’amour insensé, sachez que je vous envie, vous qui serez heureux.
Alors maintenant partez, puisse vous prendre la marée, alors que je reste là, dans mon antre ténébreux. »

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Voici la participation au concours Prophétie - Les Gardiens des éléments de Agathe

Très grand merci à elle pour cette magnifique illustration de la Gardienne des eaux avec laquelle elle gagne le concours et emporte un exemplaire de Prophétie - le rôdeur.

N'hésitez pas à faire un tour sur son blog sur lequel vous trouverez multitude de superbes dessins !

7 novembre 2010

Concours Prophétie - Les Gardiens des éléments

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[CONCOURS CLOS]
Bravo à Agathe qui a gagné et emporte un exemplaire de «Prophétie - Le rôdeur»



J'organise un nouveau concours Prophétie sur les Gardiens des éléments.

Il s'agit de faire un dessin d'un ou de plusieurs Gardiens des éléments présent dans le livre.
Si vous ne dessinez pas comme un dieu, pas grave; l'important est d'être créatif, le dessin a une infinité de styles différents.

Si vous n'avez pas lu Prophétie; les Gardiens des éléments sont des entités gardant une sphère relative à leur élément qu'ils n'offrent qu'à ceux qui réussissent leur épreuve afin de savoir s'ils sont dignes de la mission que la nature leur a confié.

Il y a quatre Gardiens, un pour chaque élément. Deux sont déjà décrits dans Prophétie - le rôdeur, les deux autres, c'est dans votre imagination que vous les trouverez.
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Les Quatre Gardiens des éléments                                                        

Le Gardien de la Terre

...une statue de six ou sept mètres de haut représentant un homme au visage sévère, les yeux fermés, assis sur un trône taillé dans les parois de pierre...

« Toi, errant qui trouble mon sommeil, sens-tu la terre trembler des changements à venir ?
Es-tu là pour l’aider ou pour la faire durcir, es-tu celui qui viendra, qui est déjà passé ?
Parle tant que la terre peut encore t’écouter, toi, errant qui sollicite mon éveil. »

« Ainsi donc tu pourrais l’être, l’être en lettres ainsi décrit.
Je te le donnerai après, si ma tâche tu accompli.
« Voleur dessous la terre de mon fléau, qui de mon corps coule et me consume.
Trouve-le et ramène-le-moi, que je contemple l’altération de mon être. »

Le Gardien de l'Eau

...au milieu d’une multitude de bulles, ils aperçurent un gigantesque corps serpentin aux innombrables écailles tranchantes enroulé sur lui même, si long que l’on ne pouvait en voir la fin. Sortant de ces méandres vertébrés, le buste d’une femme au visage sans expression rattaché à ce corps infiniment long...


« Votre ami m’appartient désormais, et vous ne le récupérerez pas si aisément.
Trouvez le cœur de mon amant, et peut-être le laisserais-je glisser entre mes filets. »

« Ainsi donc vous l’avez trouvez, le cœur de mon amant. Gardez-le, je n’en ai que faire.
Vous avez passé l’épreuve qui prouve que votre cœur est vaillant. Maintenant écoutez mon histoire et puisse votre voix se taire.
« Je glisse dans les flots, à la recherche de mon vrai amour. Un cœur froid qui bat, et non quelques reliques magiques.
Mais je suis seule ici, à la recherche pour toujours. Celui dont le cœur est froid n’est pour moi qu’utopie onirique.
Si dans ces abysses les ténèbres me réconfortent, rien n’est plus dur que la solitude, même pour la fille d’un dieu.
Et si dans mes manières parfois l’on ne me supporte, je m’occupe des passants, si grand soient-ils et si profonds soient leurs yeux.
« Alors, si vous venez à trouver le votre, l’amour insensé, sachez que je vous envie, vous qui serez heureux.
Alors maintenant partez, puisse vous prendre la marée, alors que je reste là, dans mon antre ténébreux. » 

Le Gardien du Feu

« Vous avez calciné de douleur vos chairs inflammables.
Vous avez embrasé de courage vos cœurs pieux.
Vous avez allumé en vous la flamme délectable.
Vous avez embrassé la douce danse des feux.
La flamme dans vos cœurs mérite la marque des dieux.
Pour cela, prenez-la, la braise impérissable. »

Le Gardien de l'Air

« Eh bien ? Avez-vous perdu votre souffle ? »

« À vous les sifflements sont plus que simples bourrasques.
Vous glissez dans le vent, liberté en sensation.
Vous sentez dans la chute l’exquise mélodie,
De votre destin au sens incertains.
Je vous la cède, méritez-la,
Dans sa décadence rattrapez-la. »
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Si vous ne connaissez pas encore Prophétie vous pouvez vous rendre dans la section dédiée pour vous en imprégner et pour lire le premier tome.

Si vous gagnez, je vous enverrais un exemplaire de Prophétie - Le rôdeur par la poste.

Toutes les créations, gagnantes ou pas, seront bien sûr exposer ici avec un lien vers votre page.

Si vous avez la moindre question n'hésitez pas à poster un commentaire et j'y répondrais au plus vite.

Laissez un petit commentaire pour me dire que vous participez :)




Si vous avez besoin de plus de temps, vous pouvez bien sûr me le dire et je repousserais un peu la date.



Je vous souhaite bonne chance à tous ! :)

31 octobre 2010

Happy Halloween !

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          P
     A             P
     H                                Y
      H                                                             E   N
       A                                   W     E
  L       L        O

4 octobre 2010

Meyya own Sindra

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Dans le monde fantastique de World of Warcraft, quand il s'agit de tuer une reine dragonne de givre, il n'y a pas 50 solutions. On y va, on la tape... et on meurt. On ressuscite, on la re-tape... et on re-meurt.

Et le raid d'hier soir sur ce joli MMORPG nous a prouvé qu'il était possible de réappliquer ce schéma des centaines de fois.

Enfin, c'était sans compter sur une certaine gnomette du nom de Meyya.
Alors que les troupes étaient démontées, que les bâillements sur TS floodaient la bande-son et que les premiers commençaient à aller se coucher; Meyya, gnomette aussi bien en jeu que dans son micro, lança des supplications pour un dernier essaie, probablement poussée par une pulsion masochiste.
Et alors que nous nous jetions tous une fois encore dans la gueule du dragon pour son bon plaisir, le miracle se produit ! Nous tombâmes la grosse givrée !


Voici donc un petit dessin, fait à ...hum hum... 2 heures du matin après une longue soirée de raid, pour la remercier de ce dernier élan de folie dans lequel elle nous a poussés.

3 octobre 2010

Glaglaglauque

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Je me met à la musique !

Pour l'instant c'est tout sur l'ordi (et du coup beaucoup plus dur quand il faut faire plusieurs notes en même temps) mais dès que j'aurais retrouvé mon câble MIDI je pourrais brancher le sythé', et même la guitare si je trouve un adaptateur.

Pour l'instant voilà mon premier petit test ; une musique d'ambiance glauque que j'ai nommé... glaglaglauque !



Et puisque les arts s'inspirent, se mêlent et se confondent, un dessin est né de cette petite compo (je m'auto-inspire, si c'est pas beau ça ! ^^)

14 septembre 2010

La malédiction de la Dame putride

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Dans un village des frontières est de l’Empire, vivait une femme dont la beauté surpassait celle de bien des comtesses. Elle attirait tous les regards et en jouait. Mais des regards qui la convoitaient n’y était pas que des bienveillants ; elle attirait également la jalousie, en particulier celle d’une vieille femme repoussante, une recluse qui jamais n’avait connu la convoitise.
De jours en jours elle l’observait, tapie dans l’ombre, n’espérant que sa mort du plus profond de son être, haïssant sa vie, haïssant la vie elle-même.
Puis un jour de pluie, alors qu’elle marchait dans les rues boueuses refoulant sa haine, l’image de son reflet dans une flaque d’eau fit bouillonner son sang, sa colère montant, au point de faire germer en elle une idée d’une malsanité cruelle. Elle leva les yeux sur le fruit de sa haine et pour la première fois sourit.
Alors elle partit et l’on ne revit plus la vieille femme.
Seulement, quelques mois plus tard, la jeune femme de beauté disparue également, et d’elle non plus on entendit plus parler, du moins pas comme on en parlait autrefois.

A quelques lieux de là, un grand manoir que l’on croyait abandonné abritait un nouvel hôte. Mais nul ne savait qui y vivait. Un an jour pour jour après la disparition de la belle, un chevalier qui se prenait pour noble décida d’aller visiter ces voisins étranges et distants du village. Il n’en revint pas. Alors se suivirent les valeureux voulant découvrir le mystère du manoir, mais aucun ne revint.  Cela dura cent ans et jamais n’en revenait personne. Alors le peuple pria Les Sept qu’ils leur envoient un être capable de découvrir ce qui était arrivé aux maris des veuves du village.
C’est ainsi qu’un jour arriva un être de lumière ; un être de vie ; un ange.
Celui-ci était arrivé discrètement au village, on ne nota pas même sa présence. Il avait écouté les rumeurs puis s’en était allé en direction du manoir.

Quand il y arriva, c’est une femme d’une beauté froide qu’il découvrit. Une femme qui semblait avoir des siècles et qui était pourtant si belle. Une femme dont la peau si pâle drainait le désir.
Mais l’ange vit plus que cela en elle. Il vit une femme qui souffrait depuis longtemps. Il vit une femme qui haïssait la vie. Une femme qui pour s’en venger collectionnait la mort.
Car depuis toutes ces années, la belle se dépérissait, victime d’une malédiction de mort qui sur elle n’agissait que trop lentement.
Un jour, alors qu’elle était encore saine, une vielle femme lui avait rendu visite. Alors qu’elle l’avait laissé entrer chez elle, celle-ci lui avait lancé une malédiction. Et alors que sa peau aurait dû pourrir sous ses yeux et que sa mort aurait dû en suivre, rien ne se passa. La sorcière mourut, lui offrant l’immortalité d’une lente décomposition.
Elle s’était recluse et avait alors nourrit une haine de la vie en prenant celles de ceux qui passait. Et aujourd’hui l’incarnation de la vie elle-même se tenait devant elle, et ce n’est pas de la haine qu’elle ressentit.
Elle l’invita donc à entrer, ne pouvant se résoudre à le tuer. Et alors que celui-ci avançait parmi les bibelots de mort, il sourit. Il lui sourit.
L’amour touche parfois d’étranges cibles pour d’étranges raisons, mais on ne peut l’ignorer. C’est donc ainsi que des jours et des mois durant, les deux âmes sœurs s’envoutèrent l’un l’autre.

Puis un jour que la passion les brûlait, ils payèrent l’erreur d’être tombés amoureux et se lièrent. La vie et la mort sont trop proches pour être ensemble et la lumière purifia l’ombre. C’est de la vie que la Dame Putride fut contaminée alors que la malédiction la quittait enfin. Ainsi, après toutes ces années, la vie lui offrit enfin la mort.
L’être de lumière ne pu se remettre de sa tristesse, constatant les dégâts de sa propre nature. Et dans l’immortalité, au manoir de la mort, il nourrit désormais sa haine de la vie.

31 août 2010

Le laboratoire d'un gobelin drogué et l'antre d'un Murmegivre

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Vous pouvez remarquer qu'est apparue une petite image sous les titres des articles.

Eh bien cette image c'est TSG, un gobelin drogué reclus dans son laboratoire très... gobelinesque, qui me l'a gentillement donnée pour embellir un peu plus mon antre à moi.



En parlant d'antre, c'est dans celle d'un Murmegivre que j'ai piqué un bout de cette image et dans lequel bien sûr je n'ai pas pu m'empêcher de m'arrêter lire quelques manuscrits théoriques du Monde de Warcraft



Pour découvrir vous même ces endroits tant fabuleux qu'étranges, entrez dans les portes que voici.
Dernière petite mise en garde pour la route; derrière la première porte ne soyez pas surpris d'être la victime d'explosions de fumées vertes; quant à la deuxième; prenez un sac en papier, les voyages en portail magique, quand on est pas habitué, ça fait tourner l'estomac.

30 août 2010

Lapinator

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Imaginez l'incarnation de tout le maléfice du monde en avatars démoniaques, duvets blancs, yeux rouges, petits nez moustachus reniflant votre piste et vous traquant sans relâche. Oui, c'est bien du lapin que je veux parler, ces monstres sans âme qui envahissent les clairières, dévastant toute vie sur leur passage. Ces créatures des ténèbres qui lorgnent le moindre moment de faiblesse pour vous dévorer le cœur.
Le lapin !

Eh bien ils ont été encore plus loin dans leur plan démoniaque. Imaginez, un corps sans âme fait de métal, si fort qu'il ne peux être détruit.
Eh bien ce corps ils l'ont créé. Ils ont transféré quelques-une de leur non-âmes dans ces machines à tuer.
Le Lapinator !





Un petit pas pour le lapin mais une terreur sans nom pour l'humanité.

20 août 2010

Une goutte d'eau dans la flamme

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Grégory, sur commandement de son père, un noble aux larges ambitions, avait passé sa jeunesse loin de la populace commune afin d'apprendre à maitriser l'une des plus complexes arcanes; celle du feu. Maitriser un des éléments primaires n'est pas chose aisée et s'avère même impossible pour la plupart du commun des mortels. Mais le jeune noble, durant des années d'entrainement, n'avait pas eu d'autre choix que d'exceller en la matière et la maniait avec un zèle prononcé. Pourtant il la détestait. Le feu dans lequel il avait passé toute sa vie l'étouffait et il ne pensait qu'à partir loin, sur d'autre continents, naviguant sur son grand opposé; la mer.

Au jour de sa vingtième année, il fut retiré de son école un peu spéciale et dû se rendre à la cour afin de servir auprès de son père. Il fut emmené en calèche vers ce qui serait désormais chez lui. Mais il ne comptait pas y passer le reste de sa vie, ni même s'y rendre pour rencontrer ce père qui ne l'avait visité qu'assez de fois en vingt ans qu'il pouvait les compter sur les doigts d'une seule de ces mains.
Ainsi, alors que la calèche allait insoucieuse dans le royaume allié, elle disparu en flamme, laissant s'échapper son pyromane qui découvrait le monde pour la première fois. D'euphorie comme pour narguer le monde, il se retourna et cria sardoniquement à l'apprentissage qui lui avait volé sa jeunesse « C'est assez chaud pour vous ? ».
Il avait un objectif; la mer, et des poursuivants; ses propres gardes, ou plutôt ceux de son père. Par chance, ils voyageaient près des côtes et alors que ses jambes, qui ne demandaient après toutes ces année qu'à l'emporter loin, avaient réussies à semer les gardes; il découvrit la Grande Mer.
Il descendit sur la plage et comme si elle l'attendait, se retrouva là, face à une sirène. Il avait entendu parler des celles-ci au cours de son apprentissage et on lui avait dit qu'elle représentait un grand danger, notamment pour les marins qui tombaient sous leurs charmes. Mais il n'allait tout de même pas écouter ceux qui l'avaient retenu enfermé pendant si longtemps.
Alors il se laissa envahir par son chant qui finit par leur faire se lier leurs corps.
Les gardes arrivèrent plus tard, le retrouvant inerte sur la plage, et l'emmenèrent à sa destination première.

Les histoires de sirènes... bonnes à faire peur aux enfants. Pour la première fois de sa vie il avait connu le vrai plaisir...

Les quatre années qui suivirent furent ainsi que l'avait voulu son père; il défendait le royaume dans des escarmouches sans intérêt ou s'abaissait même à aider des gueux repoussants contre des bandits de grands chemins qui s'en prenaient à leurs trois citrouilles desséchées. Une vie qu'il jugeait bien ennuyeuse en comparaison de la simple journée de sa vingtième année. Le souvenir de la sirène ne cessant de le hanter alors qu'il maniait le feu avec aversion.

Mais alors que sa vingt-quatrième année approchait, une mission qui paraissait de plus grand importance que les précédentes lui fut confiée. Il semblait qu'un monstre marin semait la mort; créature d'eau qui arpentait les rivages mêmes vers lesquels il avait fuit jadis.
Son cœur s'emballa, il espérait tant revoir cette sirène et avait enfin l'occasion de retourner là où il l'avait rencontré.
Il n'attendit pas une seconde et partit dans la journée, seul comme à son habitude.

Il arriva à la nuit et, s'approchant de la mer, appela à toute gorge le monstre d'eau, pressé d'en finir pour partir à la recherche de la femme qui sillonnait ses rêves. Alors devant lui une gigantesque vague s'éleva, et un corps d'eau tout aussi grand s'y forma. Sans discourt il invoqua un déferlante de flammes et alors que celle-ci s'élançait de son bras embrasé, tout s'arrêta. Le feu se dissipa en fumée tandis que les milliers de gouttes d'eau autours de lui s'immobilisèrent en l'air.
Puis la sirène apparue.
Mêlé de joie et de peur, il la regarda sans pouvoir bouger et celle-ci s'adressa à lui d'une seule phrase.
- Je te présente ton fils.
Puis elle disparu dans le corps de leur fils, un sourire satisfait sur son visage.

On eu plus jamais de nouvelle du noble Grégory. Certain disent qu'il s'est laissé engloutir par le monstre, de honte ou de dépit. D'autres qu'il parcourt les océans, voulant se venger de s'être fait duper.
Seule la sirène en sourit encore, contente de s'être une fois de plus amusé avec un jouet mortel.

Contes du Vieux Monde

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Les contes du Vieux Monde se déroulent dans l'univers de Prophétie.

Ils sont représentés en plusieurs volumes au sein de l'empire et servent de recueil historique aussi bien que moral.

Trojan Horse for sale

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Depuis que P@r!5 avait volé la carte mère Helene®, la guerre faisait rage entre les deux clans ; les Troyens of the dead et les Roxospartiates. Et cela durait. Déjà dix soirées de LAN intense. C'en était trop. Les Troyens of the dead avait de trop puissants firewalls ; il fallait trouver un moyen de les contrer ! @ch!113, le plus doué des hackers du clan Roxospartiates, avait déjà réussi à shutdown la machine de H3ct0r, le co-leader des Troyens of the dead, et les avait ainsi fait chuter de plusieurs points leur tenacité ; il fallait frapper maintenant...

... Il n'était pas si tard, seulement 3h du matin, mais déjà l'offensive journalière Roxospartiate avait été repoussée. C'est alors qu'µ11!553, qui constatait les dégâts dans le système, eu une fabuleuse idée en observant le logo des Roxospartiates qui apparaissait à chaque tentative d'intrusion. Et s'il se faisait passer pour l'un des leur, pour un simple mail d'information dans lequel il introduirait un virus ? La voilà la solution ! Il venait d'inventer le trojan.
Il se réunit donc avec ses collègues pour concevoir un virus simple qui avait pour seul but de faire tomber les firewalls tant redoutés ; de l'intérieur.

Le mail fut envoyé à 23:04. Rien. Déjà 13 minutes d'attente et toujours rien. Le nolife chargé de check la mailbox devait encore faire le nerd sur World of Warcraft.
- Nioob ! avait ragé un.
  À 23:18, de l'activité commença sur son email.
- Il a wipe le con !
  Tous retinrent leur respiration.
Puis enfin, à 23:19, dans les cris de joie, les GG et l'euphorie collective, les firewalls tombèrent.
Ils bondirent tous comme un seul, infiltrèrent leur système et isolèrent leurs donnée au sein-même de leurs Hard Drive. Puis ils déverrouillèrent le portail de leur demeure IRL. Des agents avaient été envoyés sur place. Ils violèrent leurs données, insérant leurs clés USB dans les ordinateurs sans défense tandis que les Troyens of the dead fuyaient dans le réseau à la recherche d'un périphérique de stockage protégé. C'en était fini pour eux. Les Roxospartiates avaient gagné la LAN de Troie !

23 juin 2010

Griffounounet

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Griffounounet veut un câlin !

8 juin 2010

Page Facebook

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Je me suis décidé à ouvrir une page Facebook pour mon actualité, comme avec twitter

Si vous voulez m'y suivre, cliquez sur

-Page Facebook de J. Naka-

31 mai 2010

FanArt de world-of-a-opossum

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Voici la participation au concours de la sortie de Prophétie de world-of-a-opossum

Merci beaucoup à elle pour ce superbe dessin des quatre héros de Prophétie !

N'hésitez pas à visiter son blog pour voir tous ses autres très bons dessins

29 mai 2010

Concours Prophétie de la sortie du livre

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[CONCOURS CLOS]
Bravo à world-of-a-opossum qui a gagné et emporte un exemplaire de «Prophétie - Le rôdeur»




À l'occasion de la sortie du livre, je fais un concours Prophétie avec à la clé le livre de Prophétie - Le rôdeur.


Que faire donc ? Eh bien le choix est libre, il vous suffit de m'envoyer une création sur Prophétie, que ce soit un dessin, un texte, une musique, peu importe, soyez créatif, je pendrai tout !
Pour participer, prévenez-moi juste par commentaire.


Si vous gagnez, je vous enverrais un exemplaire de Prophétie - Le rôdeur par la poste.


Toutes les créations, gagnantes ou pas, seront bien sûr exposer ici avec un liens vers votre page.


Si vous ne connaissez pas encore Prophétie vous pouvez vous rendre dans la section dédiée pour vous en imprégner.

Mini-résumé

Un homme, qui se fera appeler plus tard "Rôdeur", se réveil en pleine forêt nu et amnésique, il ne se souvient pas même de son nom. Il se lève et regarde autour de lui et très vite un violente vision lui agresse l'esprit. Il voit dans sa tête des centaines d'images de paysage qu'il ne connait pas et surtout entend une voix féminine qu'il ne comprend pas mais qui l'envoûte par sa douceur. Il va donc sortir de cette forêt et arriver à Corvar, un petite ville médiévale. Il entre dans une taverne mais très vite les visions le reprenne et il perd connaissance. Il se réveille auprès de 3 personnes, Arvelos, Cilia et Eran, avec qui il va partager un voyage qui commencera dès le lendemain. De là il est entrainé par les événements et se rend peu à peu compte que sa présence dans ce monde dont il ne connait rien est peut-être liée à un mystérieux nuage noir descendant du nord et que certain "gardiens des éléments" attendait sa venue.
Voilà, donc ce n'est peut-être pas très clair mais je ne veux pas tout dévoiler. Vous pouvez trouver sur les blog pas mal d'informations là-dessus.


Description des personnages

Rôdeur:
-cheveux longs noirs
-traits mystérieux
-portant une capuche qui cache don visage

Arvelos:
-assez barak, je l'imagine assez bien en viking
-manie la hache lourde
-quelques cicatrices de guerre sur son visage
-un léger air blasé

Eran:
-cheveux mi-court roux
-environ 20-25 ans

Cilia:
-cheveux longs bruns avec des reflets roux
-habillée plutôt de tissu


Si vous avez la moindre question n'hésitez pas à mettre un commentaire et j'y répondrais au plus vite.





Si vous avez besoin de plus de temps, vous pouvez bien sûr me le dire et je repousserais un peu la date.



Je vous souhaite bonne chance à tous ! :)

26 mai 2010

Nakaïyl - Sous les étoiles - chapitre VII - À travers la forêt

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L'odeur de la mer quittait peu à peu l'air qui alors s'enfonçait parmi les arbres aux couleurs printanières de la grande forêt d'Orneval.

Alors qu'il marchait maintenant depuis une bonne heure, il entendit un bruit provenant d'un fourré non loin du sentier. Il pensa d'abord à un quelconque animal sauvage qui passait par là mais, alors qu'il continuait d'avancer, le bruit le suivait.
Il s'arrêta alors, s'immobilisa sur le sentier écoutant le silence qui témoignait que al bête, ou quoi que ce soit d'autre, l'avait bien repéré et l'observait. Il allait demander qui était là mais n'en eu alors pas le temps ; des dents acérée lui effleurèrent le visage et il eu à peine le temps de repousser l'immense fauve qui venait de jaillir sur lui que déjà celui-ci avait rebondit. Puis, alors qu'il était au sol à la merci de la bête, elle ouvrit grand sa gueule, mais là ce ne sont pas ses dents qui vinrent se poser sur son visage mais une grosse langue qui soudain ne semblait appartenir qu'à un gros chat joueur.
Nakaïyl rit à cœur joie, bien qu'étonner par la réaction de la bête sauvage. Celle-ci le laissa se relever et le fixa dans les yeux pendant un moment avant de venir se frotter à ses jambes, voulant visiblement que celui-ci la monte.
L'elfe fit comme le désirait le fauve et avant que celui-ci, ou plutôt celle-ci car s'était une femelle, puisse démarrer sa course, un... bruit protestataire se manifesta.

« Blrwlrwlwb »

Le gargarissement fut suivit d'un petit miaulement car la demi-grenouille jalouse avait agrippé la queue de la dent-de-sabre et lui piquait le derrière à l'aide d'un petit bout de bois.
L'animal prit donc sa course à une allure remarquable, le petit murloc toujours accroché à la queue poussant des petits cris de satisfaction à travers tout Orneval.

Il se déplaçait maintenant bien plus vite avec sa monture, c'est donc le soir venu qu'il arriva à Astranaar, une ville des elfes de la nuit entourée par un lac scintillant dans le soir.

Il se dirigea sans plus tarder vers l'auberge, le voyage sur sa nouvelle monture l'ayant épuisé, et pris un chambre où il pouvait enfin méditer. Depuis son départ de Darnassus il avait voulu être seul pour tenter quelque-chose ; il voulait revoir le désert qu'il avait vu dans ce rêve étrange, ce rêve qui n'en était pas tout à fait un, il le savait.
Il se trouvait dans une chambre ouverte donnant sur le lac auquel plusieurs animaux nocturnes venaient s'abreuver. Un cadre parfait. Assis en tailleur il ferma donc les yeux et tenta de reproduire le même environnement que sur la branche de Teldrassil.
Durant la moitié de la nuit il basculait entre le sommeil et l'éveil sans parvenir à revoir ce lieu étrange. Puis, se concentrant plus profondément encore il compris. La nature. Il ne fallait pas seulement écouter la nature environnante ; il fallait respirer cette nature. L'être.
Alors son esprit plongea dans ses songes, le désert, il ne le voyait pas seulement, il pouvait y marcher, sentir le sable sous ses pieds. Il entendit alors les voix plus intensément qu'il ne les avait jamais entendues, elles le prirent de vertige.
Réprimandant un frisson, il se força à quitter cette presque-léthargie pour plonger dans le réel sommeil qui le garda jusqu'au matin.

À son réveil, il découvrit une lumière à laquelle il n'était pas habitué ; celle du soleil. Bien que très faible au travers du feuillage épais de la forêt d'Orneval, celui-ci le dérangeait plus qu'il ne l'aurait pensé et il décida donc de se reposer encore ici et d'attendre le soir pour repartir. Il passa donc la journée dans les environ d'Astranaar, à se baigner dans le lac et à dormir sous les arbres.

Le soir venu, il rejoignit son Sabre-de-nuit et s'apprêtait à partir pour le sud où une passe menait aux Serres-Rocheuses. Mais alors son Sabre-de-nuit en décida autrement et il fut donc emporter sur son dos pour plusieurs jours de route vers l'est, sans pouvoir l'arrêter.

*****




21 mai 2010

Nakaïyl - Sous les étoiles - chapitre VI - Le départ

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- Je pars mes amis.
Lena et Keheran se tenaient devant lui sous les Rameaux Eternelles, un arbre dans lequel on aurait pu voir la forme d'un ours, au milieu de Darnassus.
- Et où comptes-tu aller ?
- Je dois aller vers le sud, leur répondit-il. Il y a là-bas un grand désert, je sais que les réponses sur mon passé se trouvent là-bas.
- Nous pouvons t'accompagner.
- Non, c'est un voyage que je dois faire seul, j'espère que vous le comprenez.
- Bien, mais nous venons quand même avec toi, jusqu'au bout de Sombrivage du moins.
- Si vous le souhaitez, mais plus loin j'irai seul.

Ainsi, tous trois se rendirent à Rut'theran, sacs en main, et prirent une embarcation qui partait pour Auberdine, la ville portuaire des elfes de Sombrivage, sur la côté ouest de Kalimdor.

- J'espère que tu sais ce que tu fais.
Keheran et lui se tenaient sur pont, observant au loin la bande noir que formait le continent de Kalimdor, tandis que Lena était dans la chambre au fond du petit navire.
- Je n'ai pas d'autre choix, je dois découvrir qui je suis, répondit Nakaïyl.
- Tu sais déjà par où tu va passer ?
- J'ai étudié les cartes, oui, je ne me perdrai pas.
- Te perdre est une chose, mais il y a des dangers qui en représentent toute une autre.
- La nature est avec moi mon ami. Et même si je n'ai pas reçu d'enseignement druidique, je sais qu'elle me protégera tant que je la protégerais.
- Espérons-le.

Ils arrivèrent à Auberdine en fin d'après midi du lendemain. Les bâtiments était ici fait du bois de la forêt de laquelle sortait une brume fraiche qui filtrait les rayons de soleil, tamisant les côté d'une lumière dorée. Tout Sombrivage semblait calme et paisible.

La cloche du bateau les averti qu'ils avaient amarrés et déjà tout trois longeaient le grand quai de bois qui menait à l'auberge.

- Il serait bien dommage de ne pas s'arrêter dans une ville aussi belle que celle-ci, dit Lena qui pensait semblait-il déjà à se remplir l'estomac. Arrêtons-nous à l'auberge pour manger, nous partiront plus tard.
- Eh bien, pourquoi pas.

Ils prirent donc repas à l'auberge et allèrent visiter la ville, une bouteille d'hydromel à la main.
Tout était si clame que seul un fou aurait eu envie de partir en terres inconnues plutôt que de rester ici dans la brume à l'abri de tout. Mais il devait savoir. Savoir qui il était.

- Partons maintenant.
Avant que je ne veuille plus partir et m'oublier ici.
- Bien, allons-y alors, acquiesça Lena.

Ils longèrent la plage, descendant vers le sud, dans le bruit calme des vagues. Puis soudain, un autre bruit, moins calme cette fois, et quelque peut étrange.

« RWLRWLRWLRWLRWLRWLRWLRWLRWLRWLRWLRWLRWL »

Une, deux, puis dix petites créature portant des lances pas plus grandes que des couteaux se lançaient sur eux, ce qui au début provoqua leur hilarité, puis peu à peu fit s'évanouir leur sourires au vu du nombre grandissent de ces petites bêtes.
Keheran se mit à hurler :
- Des murlocs ! Fuyez !
Et ainsi ils se mirent tous à courir de plus en plus vite le long de la plage, attirant à chaque pas plus de murlocs enragés.
- Il faut aller vers la forêt ! cria Lena.
Ils tournèrent tous trois en direction des arbres, puis Keheran émit un sifflement strident et son fauve bondit devant le groupe essoufflé avant de se retourner vers les murlocs et d'emmètre un grand rugissement.

« RWLRWL ? »

Et alors toutes les petites créatures marines firent demi-tour dans un brouhaha confus en direction de la mer dans laquelle ils se jetèrent.

- Eh bien, il s'en est fallu de peu, s'exclama Lena.
- Qu'est-ce cela ? fit Nakaïyl, s'approchant et prenant un petit objet sphérique tacheté.
Dans sa main, l'étrange petite boule se mit à craquer son le regard de chacun.
- Un œuf !
Une petite tête bleu claire et brillante en sortit et fit un son ressemblant à celui des autre murloc.

« Blrwl Bloubrwl Blourwlbi »

- Je crois que son nom est Bloubi ! rit Keheran.

*
*    *

Ils passèrent les deux jours suivant à marcher en direction de la forêt d'Orneval, Gloubi suivant désormais de près Nakaïyl qui l'avait adopté avec grande joie.
Alors qu'il marchait sur le sentier principal au sud de Sombrivage, leur curiosité les attira vers des lumières bleutés un peu plus loin sur leur gauche.
Ils arrivèrent vite vers une sorte de sanctuaire elfe où se trouvaient un grand arbre vivant, comme les gardiens de Darnassus, accompagné de deux elfes de la nuit. L'arbre cependant semblait bien plus ancien que ceux de la capitale elfe et inspirait la sagesse.
- Salutation voyageurs. Que vaut votre présence au Bosquet des Anciens ?
- Nous avons vu les lumières, nous passions simplement pour voir ce qu'était cette endroit, répondit poliment Keheran.
Alors que Lena et Keheran parlaient aux elfes de l'endroit dans lequel ils se trouvaient, l'arbre ancien avait posé une main gigantesque au dessus de la tête de Nakaïyl et pointait de l'autre le sud-ouest, ne bougeant plus.
Tous se retournèrent alors et un des elfes gardien du bosquet qui prit la parole.
- C'est Onu, un des plus anciens du savoir de la forêt. Il vous que vous ailliez là-bas. Vous devriez l'écouter, il est sage et s'il veut que vous vous y rendiez sa raison est bonne.

Ils partirent donc dans la direction indiquée par Onu et finirent vite par découvrir ce qu'il voulait leur montrer.
- Qu'est-ce ? demanda Lena.
- Un Très Ancien de ce monde, répondit Keheran.
Dans une crevasse sous eux, un spectacle sans pareil leur offrit un sentiment de peur mêlé d'émerveillement. Une statue, ou plutôt un gigantesque fossile d'une créature marine il y a longtemps défaite, avait enroulé ses tentacules dans l'espoir vain de retirer une épée de pierre et de lumière de sa coquille érodée par les siècles.
- J'en ai beaucoup lu sur eux, leur fit part Nakaïyl. Ils m'ont particulièrement intéressé. À ce que l'ont sait, ils parcouraient et dirigeaient le monde autrefois, avant l'arrivée des Titans qui les chassèrent. Ce doit être une de leur épée.
- Regardez ! Qui sont ses gens ?
Plus bas, plusieurs individus pour le moins étranges, habillés de violet, semblaient vénérer l'ancien dieu, défaits pourtant bien avant la naissance même de la vie civilisée.
- Ne restons pas là, ils semblent avoir perdu toute raison, leur fit Lena. Partons, Orneval n'est plus très loin.
Keheran acquiesça par un mouvement de tête et se retira plus loin avec elle tandis que Nakaïyl restait encore quelques secondes contempler le Dieu Très Ancien avant de rejoindre ses compagnons qui l'appelaient désormais avec inquiétude.

Ils marchèrent encore un moment en silence, tous songeant, et particulièrement Nakaïyl, à ce qu'ils venaient de voir.
- Je me demande tout de même pourquoi l'Ancien du Savoir à voulu que nous voyons ça.
Personne ne répondit, sûrement car personne ne savait vraiment.

- Nous y voilà.
Ils étaient arrivés à la fin de Sombrivage et comme ils l'avaient promis, Lena et Keheran allaient désormais laisser Nakaïyl seul dans son voyage.
- Merci de m'avoir accompagné jusqu'ici, je ne l'oublierai pas mes amis.
- Es-tu sûr que tu ne veux pas que nous t'accompagnons pour la suite ?
- Oui, j'en suis sûr.
- Eh bien alors adieu mon ami, nous t'attendrons à Darnassus.
- J'espère que tu trouveras ce que tu cherche.
- Je l'espère aussi. Au revoir, mes amis. Que la Lune soit avec vous.

Ils se quittèrent donc ici, et Nakaïyl avança dans Orneval, lançant un dernier regard à ceux qui avaient été ses seul amis d'aussi loin que remonte sa mémoire.

*****




20 mai 2010

Nakaïyl - Sous les étoiles - chapitre V - La voie du druide

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Les branches de Teldrassil étaient accueillantes et promptes à la méditation. De là, Nakaïyl observait les chute d'eau se jeter dans la Mer Voilée, réfléchissant à ce qu'il devait faire, quelle voie il devait emprunter pour retrouver son passé. Perdu dans ses pensées il marchait le long des branches au dessus du vide, toujours regardant l'horizon à la recherche d'une réponse.
Il arriva devant un jeune arbuste qui semblait étouffé par de vieux branchages et avait du mal à grandir. Nakaïyl sortit de sa méditation et se pencha vers celui-ci pour le dégager de ce qui l'étouffait. Il poussa les quelques branches qui gênaient la jeune pousse et caressa ses feuille, pour lui donner l'espoir de continuer, autant à l'arbuste qu'à lui-même.
Là se passa quelque-chose qu'il n'aurait pu définir ; il lui semblait d'abord que les trois feuilles qui étaient presque brune il y a quelques instants avaient retrouvée le couleur verte vives, puis, une tige s'étira et commença à s'enrouler autour du poignet de l'elfe et des bourgeons se mirent à fleurir tout du long. La pousse, qui il y a quelques secondes à peine ne faisait pas plus de quelques centimètres, atteignait maintenant un demi mètre et était en fleurs, aussi radieuse que la nature qui la portait.

Nakaïyl resta silencieux, quelque peu ému par ce à quoi il venait d'assister, et se rappela loin dans ses pensées des endroits de nature détruite par des individus qui ne s'en souciaient pas.

Je me dois de la protéger.

Il s'allongea alors contre une branche, observant ses mains qui pendant un moment avaient semblé ressentir la respiration du jeune arbre, puis il s'endormit là, dans le crépuscule.

Ses rêves néanmoins n'étaient pas si paisibles que la nature qui l'entourait. Il marchait dans un désert où les lois de ce monde ne semblaient pas avoir d'impact. Le sable tournait autour de lui, montait et se perdait dans le ciel blanc. Il entendait les voix, les mêmes qu'il avait entendu avant de se réveiller au bosquet, à Reflet-de-Lune. Le désert lui-même semblait l'appeler, ce sable tournoyant depuis la nuit des temps. Là étaient les réponses.

Il se réveilla, ouvrit les yeux sur la nuit qui commençait à tomber. Il savait où il devait aller. Ce désert. Loin au sud.

Là étaient les réponses.

*****



Nakaïyl - Sous les étoiles - chapitre IV - Dans la lumière de la Lune

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Le Temple de la Lune respirait la sérénité. En sont centre se tenait une gigantesque statue tenant vers le ciel l'eau purifiée d'Elune, dressée en l'honneur de la déesse du crépuscule. Elle était entourée de végétation ; des arbres au feuillage rose et de l'herbe d'un vert sombre.
Les prêtresses avaient accueilli Nakaïyl et l'avait emmené auprès de Tyrande Murmevent, Grande Prêtresse d'Elune et dirigeantes de Darnassus.

- Ainsi vous ne savez plus rien de votre passé ? demanda-t-elle à celui qui venait lui quérir conseil.
- Non, rien. Rien de plus que mon nom ; Nakaïyl.
Tyrande hocha puis se tourna vers le puits de Lune.
- Si Elune vous accorde sa bénédiction, elle vous rendra votre mémoire. Faite un pas dans le puits, enfant de la Lune, et priez la déesse du crépuscule.
- Merci.

Nakaïyl s'avança dans le puits et se mit à genou, yeux fermé, priant la Lune de lui accorder sa bénédiction.
Alors il fut enveloppé d'une douce lumière, la même qui l'avait déjà porté à Reflet-de-Lune, et il se senti encore plus apaisé.
Il se releva, ouvrant ses yeux scintillant et se retourna vers Tyrande qui avait le sourire aux lèvres d'avoir vu une fois de plus Elune bénir un de ses fils.
- Alors, qui êtes-vous Nakaïyl.
Il y eu un moment de silence pendant lequel Nakaïyl chercha à répondre mais il fini par dire :
- Je n'en sais toujours rien.
La surprise passa sur le visage de la Grande Prêtresse ainsi que des sœurs qui l'accompagnaient.
Elle fini par reprendre la parole.
- Vous avez reçu la bénédiction d'Elune, Nakaïyl. Mais si notre mère la Lune ne vous à pas rendu votre mémoire c'est qu'il y a une raison. Probablement devez-vous la retrouver par vous-même. Dans tout les cas nous ne laisseront pas un enfant de la Lune errer tel un rôdeur. Vous pouvez rester ici tant que vous le souhaitez. Si vous ne savez plus rien du monde qui nous porte, nos prêtresses vous enseigneront, si vous le souhaitez.
- Bien, alors je resterai. Si la Lune est avec moi, je serais avec elle.

Ainsi deux mois passèrent durant lesquelles Nakaïyl suivi les enseignements des sœurs de la Lune et lisait les ouvrage d'histoires pour en connaître plus sur ce monde dont il avait tout oublié.
Il se lia d'amitié avec deux elfes de la nuit de Darnassus. L'un, Keheran, se disait chasseur de démons et traquait les membres de la Légion Ardente qui se cachaient encore dans les branches de Teldrassil. L'autre, Lena, était une druidesse qui elle aussi résidait à Darnassus. Avec eux il en apprit également beaucoup et se sentait moins seul, moins perdu.

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16 mai 2010

Regarde

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Regarde
Qu'est-ce que tu vois ?

Un tas de zombies
Un tas de gens qui fixent le vide de la vie
Juste des cons qui bougent pour remplir le vide
Le brouillard ennuyeux d'un quotidien morbide


Regarde mieux
Qu'est-ce que tu vois ?

La vie
Des gens qui créent, qui avancent, qui existent
Juste des gens comme toi qui bougent comme ils le peuvent
Le rayon lumineux d'une vie à toute épreuve


Ferme les yeux
... plus rien
Est-ce vraiment mieux ?


Les gens, le monde, tu ne les connais pas, tu les inventes et les façonnes
Ta vision du monde n'est rien de plus que le reflet que tu lui donnes


Alors, regarde mieux

13 mai 2010

Onyxiounounet

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Onyxiounounet inspire profondément...


12 mai 2010

Nakaïyl - Sous les étoiles - chapitre III - Darnassus

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Le voyage dura toute la nuit, entre les ailes du majestueux hippogriffe. Nakaïyl avait pu à un moment apercevoir quelques lumières de magie qui avait éclairé ce qui semblait être une plage mais ne pu savoir d'où elles provenaient. Probablement de quelques créatures jouant d'énergies inconnues.

La lumière commençait enfin à se faire dans le ciel dont la mer reflétait les nuages gris qui peu à peu prenaient une couleur plus douce, se faisant roses et violetés.
Alors il l'aperçu, et cela lui coupa le souffle tant il n'en croyait pas ses yeux ; Teldrassil ; un Arbre Monde. L'arbre dépassait toutes proportions imaginables, la verdure de ces pousses recouvrait tout son tronc et montait côtoyer les nuages se mêlant à ses plus hautes branches. D'en bas, on ne pouvait qu'un dense feuillage brumeux où quelques lumières ne faisaient que révéler d'autres arbres qui paraissaient de simples herbes. De grandes chutes d'eau coulaient depuis son sommet et venait rejoindre la mer depuis laquelle quelques embarcations se rendaient au village portuaire de Rut'theran où l'hippogriffe déposait à présent l'elfe émerveillé.

Comment un endroit comme celui-ci peut-il exister ?

- Salutation fils d'Elune. Vous cherchez quelque-chose ? lui demanda une sentinelle qui l'avait sans doute trouvé un peu bizarre.
Nakaïyl la dévisagea un moment avant d'hocher la tête en guise de révérence et de répondre.
- Je dois me rendre à Darnassus, par où faut-il aller ?
- Oh, vous venez de loin. Là-bas, lui dit-elle en montrant du doigt un endroit plus en hauteur contre le tronc de l'Arbre Monde où les racines d'un arbre se soulevait sous une lumière rose.
- Merci à vous, la nuit vous soit douce.
La sentinelle le remercia d'un signe de tête.
- Que les étoiles vous guident.

Il s'approcha des racines et se laissa envelopper dans la lumière qui l'éblouit un moment puis laissa ses yeux revoir pour contempler Darnassus, la douce rêveuse.
Suivant des yeux le cours de l'eau qui serpentait entre les ponts et les battissent des elfes, il arrêta son regard sur le temple vers lequel il ne tarda plus à se diriger, contemplant en chemin les arbres se mêlant aux colonnes, puis il leva la tête sous un ciel rose où les dernières étoiles disparaissaient pour laisser place au matin ; il était au sommet de l'Arbre Monde, parmi les branches au dessus des nuages.

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6 mai 2010

Nakaïyl - Sous les étoiles - chapitre II - Reflet-de-Lune

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L'elfe se leva, désorienté, et découvrit qu'il était habillé d'une fine étoffe de soie qu'il arrangea du mieux qu'il le pu avec la végétation alentour pour en faire un habit plus confortable.
Son regard passa sur tout le bosquet, paisible dans la nuit et baigné d'une faible lumière blanche. Il n'y avait pas un bruit alentour, comme si la région entière était en sommeil et arpentait le domaine des rêves.

Mais où suis-je donc ?

Il marcha durant un moment, observant ou se faisait observer par la nature, puis arriva finalement à un endroit étrange. Le lierre montait sur des colonnes de facture elfique qui se mêlaient aux arbres pour disparaître dans leur feuillage. Personne n'aurait pu dire ce qui était naturel de ce qui ne l'était car tout était magnifique et semblait frêle.

Une main se posa sur l'épaule de l'elfe de la nuit qui s'était laissé entièrement baigné dans la beauté de ces lieux. Ce dernier sursauta.
Il se reprit, s'inclina longuement, puis demanda dans la langue des elfes de quel endroit il s'agissait.
- Où nous trouvons-nous ?
- Vous êtes au Refuge des Saisons de Malfurion, fils d'Elune, répondit-il, l'air visiblement surpris par le langage de son interlocuteur. D'où venez-vous ?
- Malfurion ? Qui est-ce ?
L'autre elfe le regarda avec gravité puis reprit.
- Quel est votre nom ?
- Je me nomme Nakaïyl, répondit-il, l'air absent.
- Et que vaut votre présence en cet endroit, quand bien même vous ignorez le nom de notre archidruide ?
- Je... à vrai dire je ne sais pas où je suis. Je ne me rappelle de rien.
L'elfe fixa son visage, troublé.
- Je vais vous accompagné jusqu'à Havrenuit, nous verrons là-bas. Suivez-moi.
Ils s'éloignèrent un peu du Refuge des Saisons puis l'elfe s'arrêta et mis ses doigts devant sa bouche de façon à emmètre un sifflement aiguë. Là, une majestueuse panthère noir arriva d'entre les branches à une vitesse fulgurante et se planta devant son maître qui la monta et fit signe à Nakaïyl de l'imiter.
Ils s'apprêtaient à partir lorsqu'une voix profonde se fit entendre.
- Où vas-tu, Loganaar ?
Une très large silhouette s'approcha et renifla du mufle en regardant Nakaïyl.
- Je l'emmène à Havrenuit, il est perdu.
- Humrf, nous nous retrouveront là-bas alors. Que les vents vous portent, mes amis.
Loganaar hocha la tête et fit signe à sa monture d'y aller.

- Était-ce un tauren ?
- Bien entendu. Que voulez-vous que ça soit d'autre ?
Il ne répondit pas.

Ils chevauchèrent une bonne partie de la nuit sur les rives d'un lac qui offrait un spectacle d'une beauté onirique ; s'était en fait de là que provenait la douce lumière qui inondait toute la région, chaque rayon de lumière ricochait sur l'eau scintillante et allait se perdre au loin dans les bosquets. Il n'était autre qu'un grand miroir où se reflétait la lune.

Ils arrivèrent enfin au village de Havrenuit où plusieurs elfes de la nuit et taurens, tous vêtus des mêmes habits verts et brun, vaquaient calmement à leurs occupations.

- Qui sont tous ces gens ? demanda Nakaïyl.
- Ce sont des membres du Cercle Cénarien ; tous des druides, et moi également.
- Des druides ? Qu'est-ce ?
Loganaar resta un moment silencieux puis soupira.
- J'espère que vous retrouverez vite la mémoire.

Ils descendirent de monture et avancèrent sur les pontons qui enjambaient quelques ruisseaux qui allaient se jeter dans le lac en contrebas.
- Je ne pense pas que vous trouviez de réponse ici. Mais si il y a un endroit où l'on pourra vous en dire plus c'est bien à Darnassus. Je vous emmène vers les hippogriffes, c'est par-là.
Après encore quelques pontons ils arrivèrent à un endroit un peu plus en hauteur où se tenait en elfe et un tauren, et derrière eux deux grands hippogriffes aux longues plumes.
- Bonsoir Siva, cet individu, Nakaïyl, aurait besoin d'un hippogriffe qui le porte jusqu'à Rut'theran. Est-ce possible ?
- Bien entendu, il peut partir dès maintenant.
Un des deux hippogriffes se leva sans que l'on ne lui demande rien et s'avança vers Nakaïyl.
- Avez-vous déjà monté une de ces créatures ?
- Non, jamais.
- N'essayez pas de la diriger, c'est elle qui vous conduira.
Nakaïyl n'écoutait qu'à moitié, caressant le bec de l'hippogriffe qui apparemment l'avait accepté. Elle se cambra pour le laisser monter puis se redressa, prête à partir.
- Elune-Adore mon ami, revenez quand vous en saurez plus.
L'elfe de la nuit désormais monté hocha la tête puis s'envola, un peu surpris par la vitesse, au dessus des arbres, sous les étoiles.

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