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13 janvier 2012

Ghosts from the past

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Haunt you under my eyelids
Dream you over my sleep
Nothing but memories trampling my present
No more that remembrance for which I lost any right

My mighty torment turning into my mind
Ominious thoughts and ghastly pansies
Storming ghosts or grim spirits

Can't you leave me alone, without her
Can't she cease haunting my dreams, my nightmares
Let me float through the Ether till the dirges of reason
In my eternal dreams of madness, I don't want any poison

And you, elusive angel, can't you, as the newborn, put your finger on my mouth
Blow the clouds in my eyes and let shine the white sun

Twisted ideas and forbidden happiness
Stars and demons full of sadness
Pretty girls with heart-stake
Rotten heart ego-masochistic

Madness grabbed me when the past surpassed me

And since, you are part of my nights
At present, I hate you for this one

Bitter notes are repeated until the last
You are the Ghosts from my past

19 mai 2011

Cuniculophobophagie

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On m'a demandé d'écrire des textes personnels sur des douleurs atroces, des peurs terrorifiantes de la mort et tout ça.
En voici donc deux d'une extrême violence morale qui racontent le dur parcours du cuniculophobe (rhalala! j't'y choppe à avoir l'esprit tordu, toi! va voir dans l'dico) éternellement affamé que je suis.
Le bassesse au ras des pâquerettes est bien entendu au rendez-vous :)

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Il est là, je le sens. Ses oreilles pointues, ses yeux profonds comme la mort. On raconte les pires légendes au sujet de ces monstres, ces démons venus du fin fond des enfers. Ils mangeraient les cœurs encore chauds des victimes qu’ils viennent de découper avec leurs dents disproportionnées.

Je regarde à droite, à gauche. Je cours.

Déjà quatre heures qu’il me poursuit dans cette horrible forêt. Je n’en peux plus. Une goutte de sueur perle le long de ma tempe.

Il est là, je l’entends. Le craquement des brindilles sous le velours de ses pattes, le silence de son cri, son souffle.

Je regarde à gauche, à droite. Toujours rien.

Mais il se rapproche. Il se rapproche aussi vite que je me rapproche de la mort.

Il parcourt les derniers mètres le séparant de moi. Elles s’écoulent, les dernières secondes de mes derniers instants.

Je le vois, ne verrai plus jamais rien.

Il est là. Le lapin !


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J’étais terrassé, laminé. C’était tout un monde qui s’effondrait sous moi. Tous mes rêves qui s’envolaient.


Je ne vais pas juger la vie ni en faire le plaidoyer. La liste serait trop longue et les charges trop lourdes pour ce qu’elle m’a fait.

Cependant, alors que devant moi le tragique m’attire à la défaillance ; je me demande ce que j’ai commis, ce que j’ai loupé, pourquoi cela m’arrive-t-il. Pourquoi ?

J’invoque mes souvenirs mais ceux-ci semblent déjà m’avoir quitté. Je me sens soudain seul. Une solitude douloureuse.

Des tremblements commencent à agiter mon corps comme pour me rappeler la détresse qui à empoigné mon cœur. Mon cœur… ce n’est pas lui qui me sauvera à présent que ses battements sourds se font muets.

Et tandis que dans mon esprit tous les maux du monde se heurtent en une cohorte infinie, devant mes yeux il n’y a que le vide. Un vide qui fait surgir en moi une douleur insatiable.

Un grondement.

Je me sens défaillir.

Plus de place pour la colère ni la peur ; ce ne sont plus mon cerveau ni mon cœur qui dictent désormais mon être.

Le silence se fait autours de moi. Mes yeux s’emplissent de buée. Je ne ressens plus les tremblements qui ont doublé d’intensité.

Si jamais je m’en sors, je me promets de ne plus jamais laisser échapper le contenu de ce qui maintenant est aussi vide que mon âme. Âme qui écoute impuissante le cri incoercible de mes entrailles.

Je défaille.

Je referme la porte devant moi. Cette porte qui aurait dû être lourde de tant de choses. Et m’éloigne tête baissée, estomac vide, du frigo.

26 mars 2011

Une seconde passe

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Chaque seconde qui s’écoule est une perle que l'on se doit de faire radier plus fort que toutes celles qui se sont déjà écoulées.



Une seconde passe.
Tu ouvres les yeux. Tu es ébloui par le soleil qui brille devant toi.

Une seconde passe.
Tu te lèves. Tu découvre le bonheur, la tristesse, la joie, la peur.

Une seconde passe.
Tu avances. Tu construis. Tu penses.
Tu penses...

Une seconde passe.
Tu regardes en arrière. Tu te demande pourquoi tu as tant pensé et te rappelles d'il y a quelques seconde, quand tu ne pensais pas.
Tu soupires.

Une seconde passe.
Tu redécouvres le bonheur, la tristesse, la joie, la peur. Ça y est, tu ne penses plus.
Tu fermes les yeux.

Une seconde passe. Tu l'attrapes.
Enfin tu as compris. Tu t'en va. Tu ris.
Tu ris...

Une seconde passe.

20 août 2010

Trojan Horse for sale

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Depuis que P@r!5 avait volé la carte mère Helene®, la guerre faisait rage entre les deux clans ; les Troyens of the dead et les Roxospartiates. Et cela durait. Déjà dix soirées de LAN intense. C'en était trop. Les Troyens of the dead avait de trop puissants firewalls ; il fallait trouver un moyen de les contrer ! @ch!113, le plus doué des hackers du clan Roxospartiates, avait déjà réussi à shutdown la machine de H3ct0r, le co-leader des Troyens of the dead, et les avait ainsi fait chuter de plusieurs points leur tenacité ; il fallait frapper maintenant...

... Il n'était pas si tard, seulement 3h du matin, mais déjà l'offensive journalière Roxospartiate avait été repoussée. C'est alors qu'µ11!553, qui constatait les dégâts dans le système, eu une fabuleuse idée en observant le logo des Roxospartiates qui apparaissait à chaque tentative d'intrusion. Et s'il se faisait passer pour l'un des leur, pour un simple mail d'information dans lequel il introduirait un virus ? La voilà la solution ! Il venait d'inventer le trojan.
Il se réunit donc avec ses collègues pour concevoir un virus simple qui avait pour seul but de faire tomber les firewalls tant redoutés ; de l'intérieur.

Le mail fut envoyé à 23:04. Rien. Déjà 13 minutes d'attente et toujours rien. Le nolife chargé de check la mailbox devait encore faire le nerd sur World of Warcraft.
- Nioob ! avait ragé un.
  À 23:18, de l'activité commença sur son email.
- Il a wipe le con !
  Tous retinrent leur respiration.
Puis enfin, à 23:19, dans les cris de joie, les GG et l'euphorie collective, les firewalls tombèrent.
Ils bondirent tous comme un seul, infiltrèrent leur système et isolèrent leurs donnée au sein-même de leurs Hard Drive. Puis ils déverrouillèrent le portail de leur demeure IRL. Des agents avaient été envoyés sur place. Ils violèrent leurs données, insérant leurs clés USB dans les ordinateurs sans défense tandis que les Troyens of the dead fuyaient dans le réseau à la recherche d'un périphérique de stockage protégé. C'en était fini pour eux. Les Roxospartiates avaient gagné la LAN de Troie !

16 mai 2010

Regarde

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Regarde
Qu'est-ce que tu vois ?

Un tas de zombies
Un tas de gens qui fixent le vide de la vie
Juste des cons qui bougent pour remplir le vide
Le brouillard ennuyeux d'un quotidien morbide


Regarde mieux
Qu'est-ce que tu vois ?

La vie
Des gens qui créent, qui avancent, qui existent
Juste des gens comme toi qui bougent comme ils le peuvent
Le rayon lumineux d'une vie à toute épreuve


Ferme les yeux
... plus rien
Est-ce vraiment mieux ?


Les gens, le monde, tu ne les connais pas, tu les inventes et les façonnes
Ta vision du monde n'est rien de plus que le reflet que tu lui donnes


Alors, regarde mieux

30 mars 2010

Une fleur

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Je suis une fleur séquestrée par la terre
Je voudrais m'envoler, elle me tient prisonnière

Je rêve de hauteur mais ne voit que d'en bas
Je voudrais m'envoler et voler tout là-bas


Alors arrache-moi et au loin emmène-moi
Écorche mes pétales et enfin libère-moi

Fais se flétrir mon corps
Et ensuite saoul-moi
Fais-moi croire à la mort
Puis ressuscite-moi


Je veux rêver d'autres endroits
Je veux sentir d'autres états

Je veux me libérer de ma place destinée
Être déracinée et ma vie commencer


Alors arrache-moi et au loin emmène-moi
Fais-moi croire à la mort puis ressuscite-moi
Car je ne suis qu'une fleur prisonnière de la terre
Et je rêve d'ailleurs, au milieu du désert

21 mars 2010

Aux yeux des nuages

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Aux yeux des nuages tu n'es qu'une fourmi
Une fourmi triste qui ne connait plus sa colonie

Aux yeux des nuages tu n'es qu'un mirage
Un personnage triste juste de passage
Et ils ont pitié, c'est toi qui les rends triste
De te voir perdre tes rêves dans ton jeu capitaliste

Aux yeux des nuages tu n'es que du vent
Mais tu devais être celui qui les pousse en avant
Et maintenant tu souffle et tu les disperses
Tu détruis le monde qui pourtant te berce

Aux yeux des nuages tu es une gangrène
Un cancer que la terre n'arrive plus à guérir
Tu vis sur une nature que sans cesse tu draines
Et qui par ta faute se regarde mourir

Aux yeux des nuages tu es une erreur
Et tranquillement dans le ciel, ils attendent que tu meures

9 mars 2010

Personne ne sait

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Personne ne sait ce que c'est que d'être de l'autre côté
Personne ne comprend
Je n'ai jamais voulu faire que le bien


Et lui plantant ces lames je la libérais de sa peur et chacune de ses larmes était un joyau qu'elle m'offrait

Personne ne sait ce que c'est de ressentir cette peur
Personne ne comprend
Je n'ai jamais cherché que votre amour, et c'est votre haine que je récoltais


Et la caressant de mes griffes, sa peau rougit et la chaleur qui s'en dégageait lui réchauffait le cœur

Personne ne sait ce que c'est d'être seul dans le vide
Personne ne comprend
J'ai toujours voulu votre compagnie mais c'est celle de vos fers que vous m'apportiez


Et lui épargnant l'air qui lui brûlait les poumons, je la faisais respirer

Personne ne c'est ce que c'est que de ne plus rêver
Personne ne peut comprendre
Je suis perdu dans le noir et c'est mon amour que je veux vous apporter


Et la berçant elle dort à présent, elle est apaisée, elle n'a plus peur







Texte inspiré et écrit sur la magnifique musique de The Who : Behind Blue Eyes

30 janvier 2010

Demain

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J'veux pas dormir. J'ai peur dans le noir, peur d'y voir une lumière, peur d'y entendre une sonnerie stridente.
J'veux pas dormir, laisses-moi veiller. Je veux juste finir ce que je faisais.
J'sais qu'il est tard, mais j'suis pas fatigué, même si comme tous les soirs mes paupières sont épuisées.
Faut pourtant qu'elles restent ouvertes, comme au long de toute cette foutue journée. Mais je sens déjà la perte de toutes mes idées.
Merde. Faut que j'reste éveillé, mes paupières sont pas si lourdes. Merde ! Je les ai encore fermées.
Allez, je dois tenir.
Sont-elles ouvertes ?
Non putain, elles sont encore fermées.

Faut pas que j'm'arrête. J'comprends plus rien. Où sont passées mes idées ?
Elles sont juste là, au fond d'ma tête, et comme tous les soirs elles s'entêtent.
Elles se disputent, j'comprends plus rien. Elles se percutent comme au matin.
Le matin ? Non, pas déjà !
Pourquoi putain ? Pourquoi encore ?
Laisses-moi dormir, c'est pas la fin.
Laisses-moi dormir, mon corps est mort.
J'veux pas m'lever. J'ai peur du jour.
J'veux pas m'lever. Pourquoi ?... toujours.

Je nais

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Comme un fruit au bout d'une branche je m'accrochais, contemplant les autres fruits qui avait pris vie avant moi, eux qui étaient si beaux, si rouges, si juteux. Je voulais à tel point leurs ressembler que j'en oubliais ma situation présente, celle d'un simple bourgeons fleurissant sur mon arbre.
Bientôt je devenais plus grand et ma peau plus brillante, et pourtant j'étais toujours le bourgeon fleurissant, mais dans mon apparat c'est maintenant moi qu'on enviait. Quand les fruits rouges que je contemplait jadis s'en furent; c'est moi qui devint le sujet de toutes convoitises.
Mais la convoitise ne perdure pas plus que ma peau rouge, et celle-ci déjà commence a sentir le poids de ma chair. Les feuilles qui me protégeaient encore ce matin sont désormais à terre, et moi je fatigue, je n'y comprend rien. Moi je ne suis qu'on bourgeon, mais je ne fleuris plus. Et la branche qui toujours m'a porter semble ne plus pouvoir le faire, à moins que ce ne soit moi qui ne sache plus m'accrocher.
Ça y est, je m'envole, je m'en vais découvrir le monde ! Mais ? Pourquoi le vent ne me porte-t-il pas ? Pourquoi le sol se rapproche comme ça ? Je ne peux pas finir, je viens de commencer. Où est la vie promise que la branche m'a donnée ? Elle ne peut s'être déjà écoulée ! Je ne suis qu'un bourgeon ! Ma vie ne peut être finie ! La saison commence juste, pourquoi ai-je si froid ? Je ne suis qu'un bourgeon, je ne m'écraserai pas ! Je ne suis qu'un bourgeon, la vie m'épargnera ! Je ne suis qu'un bourgeon... Je ne suis qu'un bourgeon.

Trop de prévention nuit gravement à la santé

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Trop de prévention nuit gravement à la santé

Je veux pouvoir enfin respirer sans calculer
Ne pas respirer asphyxie et respirer intoxique
Peut être est-ce la peur qui rend nos vies si toxiques

Je veux pouvoir courir sans peur de trébucher
Mais pourtant il semble que je doive encore et encore marcher
Et pourquoi ne pas voler sans peur de s'écraser

Je veux pouvoir vivre sans me soucier de rien
Alors que la vie vienne et me prenne dans ses main
Puisqu'aujourd'hui je vis, mais peut-être pas demain

Laissez-moi

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Parlez-moi de lire et je vous écrirai un roman
Parlez moi d'horizon et je traverserai les océans
Parlez moi de rêver et je vous créerai un univers
Mais ne me parlez pas de la vie, je ne suis qu'un fantôme sur cette terre

Mettez-moi sur une route droite et je ferai des virages
Mettez-moi dans un bac à sable et j'aurai des mirages
Mais ne me laissez pas ici au milieu de l'orage

Laissez-moi courir et danser, dormir et rêver
Laissez-moi aller où bon me semble, m'inventer une autre terre
Laissez-moi sourire et m'émerveiller, dormir et ne plus me réveiller
Laissez-moi, aujourd'hui je tremble de ne plus pouvoir atteindre l'air

Alors parlez-moi ou ne me parlez pas, ça ne change rien
Votre monde, n'est pas le mien

You say

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You say the world is black
And we all must go back
You say that's not perfect
That world needs more respect
You say we all owe changed
Or the world will take revenge
You say it's not the good way
That we fall again away
You see the way but you are sit
You say, but you just do it

Les maths et moi ça fait...

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1+1=2
2+2=4
4+4=...
Stop !
Nous ne sommes pas des machines
Nous avons tous des racines
Jamais deux âmes ne sont affines
Car l'addition des différences est puissance
Et même si nous tournons en rond, nous n'avons pas l'esprit carré
Et si pendant les test je lance les dés si mal
Ce n'est pas que je suis nul, c'est que ça n'a pas d'intérêt
Et si a+b n'est pas égal à c, et que c'est que c'est ça les objectifs dits "visés"
Faut pas s'étonner que durant les cours autant d'élève soit inquotien
Tout ça pour dire que les math et moi ça fait...
ça fait...
Oh pis on s'en fout !

La Mort pleure

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Elle les a vus passer, elle en a vu pleurer
Triste et sans lueur, un pieu planté au cœur
Elle les entend crier, elle veut tout arrêter
Triste de n'avoir peur, aujourd'hui la mort pleure
Elle voit les sentiments, mais elle, son cœur lui ment
Elle aimerait ressentir, voir son cœur souffrir
Mais son cœur est absent, ne bat pas de son sang
Elle voudrait en finir, ne plus devoir souffrir
Mais sa tristesse dure, et maintenant elle a peur
Puisque dans un murmure, aujourd'hui la mort meurt


I, Tree

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Je suis un arbre et je parle, j'observe le monde sous mes branche. Je vois passer nombre de chose et en vois disparaître tout autant. Je vois naître la vie, puis s'éteindre celle-ci. Je vois d'innombrables espèces, mais je vois surtout l'homme.
L'homme qui crée, mais qui détruit aussi, qui s'étend sur le monde au détriment du reste. Lui qui tue mes frères et brûle mes cités.
Cela n'a pas toujours été ainsi; au début il vivait parmi les miens, en prenaient quelques-uns, mais ceux déjà tombés. Il n'aurait jamais songé à raser une forêt.

Puis il s'est multiplié, et a voulu plus de nos chairs. Il a commencer à ériger des villes avec nos corps fraîchement coupés.
Et cela ne lui a toujours pas suffit. Il lui a fallu écrire pour communiquer, des centaines d'arbres morts pour quelques feuilles de papier. Nos racines les plus profondes ne résistent pas à leur engins démoniaques qui arrache la vie comme une mauvaise herbe.

Aujourd'hui, à cause d'eux, mon espèce est entrain de s'éteindre. Mais ils ne se rendent pas compte qu'avec la notre, la leur aussi mourra. Et s'ils meurent avant nous, nous ne les pleureront pas, eux qui lisent la nature mais qui ne l'écoute pas.
Avec le temps peut-être disparaîtront-ils, êtres insignifiants qui signifient pourtant notre perte.
« Tu viens de la terre, tu retourneras à la terre », je ne peux plus croire que celle-ci les accepte encore; peut-être trouveront-ils leur salut vers le ciel, en espérant que cette fois il ne le détruisent pas.

Je suis un arbre et je parle, mais plus pour très longtemps. J'entends déjà leurs machines s'affoler à mes pieds.
Je parle au nom des arbres, mais maintenant je me tais, puisque personne n'est capable d'écouter.

Dessine-moi un mouton

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Dessines-moi un mouton.
Eh bien je l'ai dessiné,
Deux bras, deux main et une tête haut-perché
Dessines-moi un mouton suivant son grand troupeau.
Mais mon mouton à moi veux juste sauver sa peau.
Dessines-moi un mouton dans les verts pâturage.
Mais mon mouton à moi n'a plus rien à brouter,
Pas à cause de l'orage, mais des fautes du passé.
Dessines-moi un mouton cherchant à s'échapper.
Mon mouton ne change pas, il s'appelle Humanité.


Je suis l'ombre de ton âme, tu es l'âme de mon être

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Je suis l'ombre de ton âme,
tu es l'âme de mon être


Qui es-tu ? Que veux tu ? Ne veux tu pas me laisser en paix, salope de pensée ? Tu n'es que moi. Je suis moi. Je suis toi. Stop ! C'est moi qui vit ! Tu n'est rien. Je suis tout. Si je n'existe qu'au travers toi pourquoi ne me chasses-tu pas ? Tu ne peux pas te chasser de toi. Je le peux; pars ! Et si je reste ? Tais-toi ! Je sais que tu n'es que ma pensée, pourquoi me hantes-tu ? Pourquoi ne puis-je m'empêcher de te penser ? Parce-que je te suis ! Tu n'es rien d'autre que mon imagination, alors arrête ! Pourquoi es-tu là ? Pour te découvrir. Pourquoi veux-tu me découvrir ? Tu n'es rien. Je suis toi, voilà pourquoi. Tu n'es pas moi. Tu n'es personne ! Tu n'est rien ! Arrête. Arrêter de quoi ? Je ne suis personne. Je ne suis rien. Je ne fais rien.
Arrête !

Arrête !

Arrête.

29 janvier 2010

I believe I can FLY

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Mouche. Tu tournes autours de moi en total désarroi
Tu nargues le silence du battement de tes ailes
Tu tournes et tu agace tout ceux que tu vois
Tu tournes et dans l'air tu l'entend siffler, elle
Elle, que bientôt sur toi je vais abattre
Tapette qui marque la fin de ton existence
Je vois tes ailes battre
Puis s'éteindre en silence
Et pourtant je t'envie
Être libre comme l'air
T'accrocher à cette vie
Que tu sais éphémère
Mais si en haut du ciel aujourd'hui tu te camoufle
Descends, seulement un peu
Que je t'offre ton dernier souffle


Je remercie les deux mouches qui m'ont inspiré ce poème.
Merci BiBi et LiLi.
J'ai malheureusement dû les tuer après la rédaction de cet œuvre.
L'une d'elle à beaucoup souffert.
Je crois que c'était BiBi.

J'étais

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J'étais ... Plus... Autrefois.
Dévoué à mon roi je conduisais ses armée dans les lointaines contrée et nous combattions avec bravoure contre les orcs. Chef de guerre, tel était mon titre... Cela ne signifie rien. Ce que j'ai été ne change rien ou plutôt si ; c'est pour cette raison que j'erre, mais quelle raison ? Dois-je comprendre? Damné, je suis forcé de erré dans mes souvenirs. Pour y chercher une réponse? Réponse à une question jamais posée.
Ce jour là, grandes étaient nos armée, grandes étaient les leurs. Nous nous affrontions pour le salue, l'honneur. Il nous fallait supprimé ces orcs, stupides étions nous! Stupide étais-je. Pas une seule seconde nous nous sommes demandé pourquoi eux combattaient. Quelle question. Ils ne combattaient pour nul autre raison que nous. La Gloire. Après tout, étaient-ils si différent de nous ? Peut-être, si nous nous serions posé cette question, peut-être serais-je libre
L'Honneur? Qu'est-ce? Enlever des vies sous prétexte qu'elles ne méritent pas d' être ? Qui sommes nous pour en juger ? Nous ne sommes personne.
Sans voir cette réalité j'ai envoyé mes hommes au combat. Le son du cor de guerre se fit entendre et alors nous combattions. Vainquions-nous ? Ou pas ? Quelle importance. Y a-t-il vraiment de vainqueurs dans une guerre ? Non, il n'y a que la mort ! Cette bataille durait trop. Bien trop de souffrance.
Cela devais faire un jour et une nuit que cette guerre étais livrée quand ça commença. Le ciel devint feu et maintes roches de braise en tomba. Qu'étais-ce ? Même à ce jour je n'en ai pas la réponse. Mais cela nous détruisais. Détruisait toute vie. Sots que nous étions nous restâmes combattre. Mieux vaut mourir avec honneur que de vivre dans la honte de la fuite. Sottise ! Je serais libre en cette heure si... peu importe.
Et c'est à ce moment que je vis la seule et dernière chose que je ne pu voir. Pierre de feu parmi tant d'autre, celle-ci tomba là. Et puis plus rien je ne me souvient de rien mais je suis là. Là, si bien même fusse un endroit. Prisonnier de la seule chose qui me reste, mes souvenirs. Fou que je suis , je parle sachant que personne n'entend, que personne n'entendra jamais. Et alors je ère dans ce que j'étais, n'étant plus personne, n'étant plus rien.. Je cherche sans aucun espoir des réponses à des questions jamais posées.
...J'étais.. Plus ... Autrefois...