22 janvier 2012
21 janvier 2012
Passage de Sous le regard vide de la lune
23 commentaires
Je n’étais plus qu’un spectateur de ma médiocrité. Ç’avait quelque-chose de reposant. Je me voyais là, coucher dans ma déchéance, et je m’en foutais.
Du cristal. Une sorte de verre qui n’en était pas, qu’on brûlait pour en inhaler les vapeurs. C’était interdit bien-sûr, mais pas si difficile à se procurer.
J’étais léger. J’me sentais voler dans la pièce, entre les quatre murs crades au milieu desquels je vivais, et ça me plaisais. Je me suis autorisé un sourire. Alors c’est ça ? Il suffit de s’autoriser le bonheur, c’est tout ? Ça tournait. J’ai ri. Je me suis entendu rire, alors j’ai ri encore. Non, ça c’est pas du rire, ça fait mal, ça brûle les yeux. Merde, je pleure. M’en faut encore. J’ai attrapé le caillou transparent et je l’ai offert aux caresses des flammes. Plus besoin, je souris à nouveau. Je trouve les volutes de fumée belles. Je les aspire quand-même. J’ai entendu de la musique. De la musique de cette mouche qui tournait au plafond. De la musique de l’herbe dehors qui jouait avec la nuit. De la musique des murs qui me regardaient. De la musique de moi aussi, je crois.
Finalement le monde est peut-être beau. J’aurais juste voulu ne pas avoir les yeux crevés. Un jour, je voyais. Peut-être des mensonges, mais ils étaient beaux. Elle était belle. Puis j’ai été heureux. Pas comme maintenant, pas juste léger. Profondément heureux. Est-ce que tout le monde peut dire ça ? Ça serait bien. Le monde brillerait, comme ce qui brûle dans le ciel. Si moins de gens avait les yeux crevés, ils verraient les étincelles.
Moi je les vois pas, mais je sais qu’il y en a. Il y a longtemps, une fée me l’a dit.
Du cristal. Une sorte de verre qui n’en était pas, qu’on brûlait pour en inhaler les vapeurs. C’était interdit bien-sûr, mais pas si difficile à se procurer.
J’étais léger. J’me sentais voler dans la pièce, entre les quatre murs crades au milieu desquels je vivais, et ça me plaisais. Je me suis autorisé un sourire. Alors c’est ça ? Il suffit de s’autoriser le bonheur, c’est tout ? Ça tournait. J’ai ri. Je me suis entendu rire, alors j’ai ri encore. Non, ça c’est pas du rire, ça fait mal, ça brûle les yeux. Merde, je pleure. M’en faut encore. J’ai attrapé le caillou transparent et je l’ai offert aux caresses des flammes. Plus besoin, je souris à nouveau. Je trouve les volutes de fumée belles. Je les aspire quand-même. J’ai entendu de la musique. De la musique de cette mouche qui tournait au plafond. De la musique de l’herbe dehors qui jouait avec la nuit. De la musique des murs qui me regardaient. De la musique de moi aussi, je crois.
Finalement le monde est peut-être beau. J’aurais juste voulu ne pas avoir les yeux crevés. Un jour, je voyais. Peut-être des mensonges, mais ils étaient beaux. Elle était belle. Puis j’ai été heureux. Pas comme maintenant, pas juste léger. Profondément heureux. Est-ce que tout le monde peut dire ça ? Ça serait bien. Le monde brillerait, comme ce qui brûle dans le ciel. Si moins de gens avait les yeux crevés, ils verraient les étincelles.
Moi je les vois pas, mais je sais qu’il y en a. Il y a longtemps, une fée me l’a dit.
13 janvier 2012
Ghosts from the past
0 commentaires
Haunt you under my eyelids
Dream you over my sleep
Nothing but memories trampling my present
No more that remembrance for which I lost any right
My mighty torment turning into my mind
Ominious thoughts and ghastly pansies
Storming ghosts or grim spirits
Can't you leave me alone, without her
Can't she cease haunting my dreams, my nightmares
Let me float through the Ether till the dirges of reason
In my eternal dreams of madness, I don't want any poison
And you, elusive angel, can't you, as the newborn, put your finger on my mouth
Blow the clouds in my eyes and let shine the white sun
Twisted ideas and forbidden happiness
Stars and demons full of sadness
Pretty girls with heart-stake
Rotten heart ego-masochistic
Madness grabbed me when the past surpassed me
And since, you are part of my nights
At present, I hate you for this one
Bitter notes are repeated until the last
You are the Ghosts from my past
Dream you over my sleep
Nothing but memories trampling my present
No more that remembrance for which I lost any right
My mighty torment turning into my mind
Ominious thoughts and ghastly pansies
Storming ghosts or grim spirits
Can't you leave me alone, without her
Can't she cease haunting my dreams, my nightmares
Let me float through the Ether till the dirges of reason
In my eternal dreams of madness, I don't want any poison
And you, elusive angel, can't you, as the newborn, put your finger on my mouth
Blow the clouds in my eyes and let shine the white sun
Twisted ideas and forbidden happiness
Stars and demons full of sadness
Pretty girls with heart-stake
Rotten heart ego-masochistic
Madness grabbed me when the past surpassed me
And since, you are part of my nights
At present, I hate you for this one
Bitter notes are repeated until the last
You are the Ghosts from my past
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